(Un enjeu majeur pour l’avenir)

Lors de notre recherche de partenariat, pour ce projet inédit, on nous répond parfois que celui-ci manque de dimension sociale. Qu’il est trop individuel, même si nous sommes deux (Femme – Homme).

Je réponds à ce moment que nous faisons ce projet pour promouvoir la course d’endurance à travers le monde et pour montrer que tous les êtres humains pourraient courir en endurance et que si cela était le cas, l’avenir de la planète s’en trouverait modifié.

De nombreuses causes sociales assurent déjà des combats contre les maladies qui affectent l’être humain en récoltant principalement des dons pour la recherche de la guérison. Elles sont essentielles.

La promotion de la course d’endurance complémentaire à ces causes, situe le combat, tout aussi important, en amont des maladies avec pour objectif « d’éviter les maladies » en rendant l’ensemble de l’être humain plus fort afin de mieux résister à l’apparition de celles-ci. On agit alors autant en prévention qu’en guérison. C’est certain, récolter des dons pour prévenir les maladies et modifier notre mode de vie restent beaucoup plus difficile car moins sujets au concret et à l’émotion. Mais ce combat n’en reste pas moins fondamental.

Qui y a-t-il de plus social que la course d’endurance ? Elle devrait faire partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité pour que l’on n’oublie jamais son universalité et son caractère indispensable et unique.

• La course d’endurance est un art ancestral, un don inné que tout le monde possède.
• Chaque corps d’être humain est adapté à la course comme le poisson pour la nage ou l’oiseau pour le vol.
• La course d’endurance a été la clé de notre survie, de notre épanouissement et de notre conquête de la planète pendant plus de 90 % de notre existence d’homo-sapiens.
• Les hommes et les femmes ont le même arsenal biologique et que malgré les différences, ils sont égaux dans la vie et dans la pratique de la course d’endurance.
• La course d’endurance permet une meilleure oxygénation des muscles et une meilleure circulation du sang et de l’oxygène à travers le cœur et le cerveau.
• La course d’endurance fondamentale est la seule activité capable de faire récupérer à nos enfants les 25 % de capacités cardio-vasculaires perdues en 30 ans, soit en 0.02 % de notre existence d’homo-sapiens.
• Avec la course d’endurance, l’être humain se confronte :
  • Aux conditions climatiques qui se dérèglent,
  • A l’inconfort qui assure le développement de l’être humain,
  • A l’activité physique et aérobie essentielle du cœur et du corps,
  • Aux progrès mesurables (Rapport vitesse/régime moteur),
  • A la connaissance accrue de son corps et de ses capacités,
  • Aux véhicules à moteur qui le font réfléchir sur leur utilisation,
  • A la nature pour comprendre ses modifications inquiétantes
  • Aux notions d’efforts si nécessaires au progrès de toute sorte, etc…
• Avec la course d’endurance, l’être humain repousse les addictions de toutes sortes, les pathologies de nombreuses maladies comme le diabète, le cancer ou l’obésité, etc…, les problèmes liés à l’âge d’environ 20 ans et les virus de toute sorte grâce à un système immunitaire plus fort.
• Avec la course d’endurance, l’être humain maîtrise plus facilement son poids, son alimentation, et son sommeil qui sont les clés essentielles de la santé.

Les bienfaits de la course d’endurance sont bien évidemment innombrables, mais sont aussi les plus efficaces au regard du temps consacré et de la simplicité d’action.

Si tous les êtres humains en capacité de courir en endurance couraient, soit 98 % des homo-sapiens, le monde serait modifié en profondeur et notre pourcentage de chance de survie augmenterait considérablement, comme celui de notre planète.

Soyons en sûr, la course d’endurance fondamentale a toujours assuré notre survie.

A l’heure du confort, des loisirs et de notre descente vers l’enfer, elle reste et restera une des clés essentielles de notre survie et cela suffit à lui donner une dimension sociale unique.

A nous de démontrer au travers de ce projet, réalisé par une femme et un homme ordinaires, coureuse et coureur moyens sans aucun potentiel supérieur à la moyenne, que l’on peut trouver, grâce à la course d’endurance, une force qui nous permet de maitriser un déséquilibre profond sans autre dommage qu’une certaine fatigue récupérable sur un temps déterminé.

Soit, tout simplement, son incontournable nécessité et son accessibilité à tous.