Le lieu de départ
Situé dans le West End de Vancouver, à côté du Parc Stanley, English Bay est la principale baie de Vancouver en Colombie britannique, au Canada. La baie anglaise est ce qui fait de Vancouver ce qu’elle est aujourd’hui. C’est là que la ville rencontre l’océan pacifique. La baie anglaise accueille les plus grands évènements de Vancouver, tels que les feux d’artifices, le festival « Celebration of Light » et le « Polar Bear Swim ».
Elle regorge d’attractions telles que le monument Inukshuk qui sera le point de départ de l’aventure.
Le monument Inukshuk est l’un des monuments les plus récents et les plus remarquables de Vancouver.

Les Inukshuks sont un symbole de la région polaire nord du monde, en particulier pour les Inuits du Nord du Canada. En langue Inuit, le mot « Inukshuk » signifie « A la vraisemblance d’un être humain ». Chaque Inukshuk a une forme unique, car ils sont faits de rochers situés à proximité.
Les Inukshuks sont utilisés comme point de repère pour marquer un lieu de navigation ou un lieu important. Ils représentent également l’hospitalité et l’amitié de la culture Inuite. Les bras et les pieds, lorsqu’ils sont dirigés dans une certaine direction, indiquaient la voie à suivre.
Pour notre périple, ce sera plein Est, direction l’Océan Atlantique. Beau symbole pour notre point de départ.
Un lieu d’hommage à Terry Fox
Aux alentours du 3100ème Km de notre périple, nous passerons à Thunder Bay dans l’Ontario. C’est au nord-est de cet endroit que le marathon de l’espoir de Terry FOX a pris fin.

Au passage du monument érigé en sa mémoire, nous nous arrêterons et rendrons hommage à son combat mondialement connu contre le cancer et son marathon de l’espoir.
Terrance Stanley FOX, dit Terry FOX, était un athlète canadien humanitaire et militant pour la recherche dédiée au traitement du cancer, né le 28 juillet 1958 à Winnipeg (Manitoba) et mort le 28 juin 1981 à New Westminster (Colombie-Britannique). D’une détermination sans faille, il devint célèbre pour son « Marathon de l’Espoir » un périple transcanadien qu’il entreprit afin de collecter des fonds pour la recherche contre le cancer. Il courut ce marathon malgré une jambe artificielle. Il est considéré comme un des plus grands héros canadiens du XXème siècle.

Tout au long de son adolescence, il pratique le basket, la course de fond, la natation et le plongeon. Il impressionne son entourage par son endurance et sa détermination.
En 1977, les médecins lui diagnostiquent alors un ostéosarcome, une forme de cancer. Ce cancer débute très souvent dans le genou, puis se répand dans les muscles et les tendons. Le seul traitement possible est de lui amputer la jambe 15 cm au-dessus du genou.
Cependant, trois ans après avoir perdu sa jambe, le jeune athlète décide d’accomplir le projet qu’il avait imaginé juste après son amputation : Parcourir le Canada, d’un océan à l’autre. Pour marquer le début de son périple, le 12 avril 1980, Terry trempe sa jambe dans l’Océan Atlantique à Saint-Jean-de-Terre-Neuve. Il espère courir en moyenne 42 km par jour.
Il sera forcé de s’arrêter son marathon le 1er septembre 1980 au nord-est de Thunder Bay (Ontario) après 143 jours. Il a couru sur une distance de 5 373 Km (soit entre 37 à 38 km/jour). Les rayons X révèlent 2 masses cancéreuses dans ses poumons.
En juin 1981, Terry contracte une pneumonie, et tombe dans le coma le 27 juin. Il meurt le 28 à 4h35 (HNP), son heure préférée pour courir.
Quarante ans après le marathon de l’espoir, Terry FOX demeure bien vivant dans l’imaginaire collectif.
Tous les ans en septembre, les écoles et les communautés du Canada et d’ailleurs soulignent l’exploit de l’unijambiste qui avait entrepris, à 21 ans la traversée du Canada pour amasser des fonds (environ 22 millions de dollars récoltés) afin de faire avancer la recherche contre le cancer.
Terry FOX a galvanisé le Canada. Sa course a attiré les foules, le long de la route, ses idoles sportives l’ont encouragé et les communautés l’ont accueilli chaleureusement et célébré.
Il y a une complémentarité évidente entre son combat contre les maladies de notre époque moderne, nouvelles prédatrices pour l’être humain et notre combat pour rendre l’être humain plus fort, plus humble et plus résistant grâce à cet art ancestral, à ce remède universel que tout le monde porte au plus profond de lui : cette capacité à courir en endurance et ainsi éviter, repousser au maximum l’emprise de ces maladies.
Le lieu d’arrivée
Gaspé, terme du voyage est située à l’extrémité de la péninsule gaspésienne à 691 Km au nord-est de Québec. L’origine du mot « Gaspé » viendrait du mot d’origine micmaque « Gespeg » signifiant « bout de terre », puis de la transposition française du micmac « Gespeg » traduit par le Père pacifique de Valigny, par « bout », « fin » ou « extrémité », soit une allusion à la fin des terres avant l’immensité de l’océan.

La Croix de Gaspé est une croix en granit monolithique érigée en octobre 2012 sur un site désigné « Gaspé, berceau du Canada » et situé au bord de l’eau, près du pont de Gaspé, sur le site historique de la pointe O’hara à quelques pas de la baie de Gaspé.
Elle rappelle la croix érigée en 1534 par l’équipage de Jacques Cartier, lors du 1er voyage d’exploration du golfe du Saint-Laurent. La plantation de la croix symbolisait l’appropriation des lieux au nom du roi de France, François 1er.
Trait d’union entre la France et le Canada, le terme de ce voyage ne peut avoir meilleur endroit.